Alexandra, une reconversion de la com’ à la brocante

21 Juin, 2023

1.Les débuts

Voici le parcours inspirant d’Alexandra, qui s’est reconvertie de la communication à la brocante.

📘Retrouvez le portrait d’Alexandra et ses conseils dans le Guide des 25 reconversion pour une vie plus épanouie & indépendante financièrement !📘

Après des études en école de commerce Alexandra commence à travailler quelques années dans la pub en agence de com.

➡️Très vite la vie de bureau ne lui convient pas.

➡️Elle décide avec une amie de s’associer et de fonder une marque de prêt-à-porter féminin, Séraphine.

(A l’époque, des marques comme Smallable n’existent pas encore.)

C’est beaucoup de boulot, mais ça commence à décoller doucement.

Et puis petit à petit Alexandra accumule les désaccords avec son associée.

Jusqu’à ce que cela devienne vraiment problématique.

reconversion brocanteuse

2.Le coup d’arrêt

Un jour c’est la goutte de trop.

➡️Elle décide de revendre ses parts.

Et de rentrer en France.

Presque bredouille.

Avec pas vraiment de plan, mais son mari comme soutien infaillible. (et c’est déjà énorme!)

Elle envisage rapidement de retourner travailler en agence de communication en France.

Mais une petite voix lui chuchote que ce n’est peut-être pas la bonne option.

Bref, c’est le flou total.

3.La maison

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En attendant elle réinvestit une partie de l’argent gagné dans l’achat d’une ruine à quelques kilomètre de Paris.

Pas très chère, mais avec énormément de travaux à faire.

➡️D’ailleurs elle mettra finalement 15 ans pour arriver à bout des travaux, qu’elle raconte avec moult détails au micro du Chantier podcast d’Anne Ponty!

En attendant de savoir quelle décision prendre elle se jette corps et âme dans la rénovation.

Pendant presqu’un an, ce qui correspond à ses économies.

Un peu comme quelque chose de thérapeutique.

Enduit, parquet, ponçage, peinture… tout y passe

➡️Alexandra se rend compte qu’elle adore travailler de ses mains.

Et surtout qu’elle adore la déco et qu’elle a un sens de l’esthétique très développé.

4.Une révélation

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Son intuition fait le reste.

En cherchant un peu elle tombe sur le métier de broc’ qui rassemble pas mal de chose:

  • son goût du beau
  • le travail manuel
  • l’esprit créatif

Elle commence à chercher quelques meubles, les retape puis les poste sur un blog, puis sur un compte Instagram (qui vient juste de se lancer à l’époque).

Sans trop savoir où tout ça va la mener.

Et puis son bon goût fait le reste.

➡️C’est l’engouement.

Alexandra travaille beaucoup, presque tous les jours dans son atelier.

Lorsqu’elle n’est pas sur les routes pour trouver de nouveaux meubles.

Mais ça fonctionne, elle arrive à être indépendante financièrement au bout de quelques mois.

➡️Et elle adore ce qu’elle fait.

Suite aux nombreuses demandes elle développe aussi une formation à la retape de meuble.

Et du coaching déco.

Tout un univers autour de ce qui la fait vibrer: le goût du beau et la seconde vie des objets.

5.Et pour vous?

Tout paraît simple dans le parcours d’Alexandra.

Et pourtant rien ne l’est.

C’est le propre des gens qui réussissent.

➡️Mais ce qui est important à retenir dans votre réflexion c’est:

  1. Sa capacité à rebondir, et surtout à s’écouter.
  2. Ne pas retomber dans la facilité d’une vie de bureau après un “échec” (qui n’en est pas vraiment un)
  3. Aller là où l’on se sent attiré et tester! (même si vous n’avez pas forcément besoin d’acheter une maison pour tester un métier manuel!)
  4. Se lancer sans forcément avoir tout planifié en amont (cf le compte Insta de broc’ très peu développé à l’époque)

Si vous voulez en savoir plus sur le parcours d’Alexandra écoutez son épisode #14 du podcast intitulé “Désacraliser les échecs pour se lancer!”